Premières impressions
- Hombeline
- 22 août 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 mars 2023
Par où commencer ?
Comment ne pas parler de l'accueil qu'on a reçu cette semaine ?!
D’abord par notre propriétaire et par sœur Anne Joseph avec qui travaillera Eugénie. Elles nous attendaient à l'aéroport, pour nous guider dans les premières démarches.
Mais aussi par les commerçants dans les marchés, où Maman se fait souvent appeler mama, et nous (les filles) plutôt tata. Les gens nous reconnaissent peu à peu et apprécient que nous venions à leur étal.
Les passants dans les rues, et les enfants qui nous courent après, nous font un grand sourire ou un signe de la main souvent en criant "yovo" qui signifie blanc. Toujours dans la bienveillance et la joie de nous rencontrer.
Sans oublier les partenaires de missions : la pouponnière, le collège notre Dame des Apôtres et Kinomé.
Une des première chose que nous avons vue lundi dernier alors que nous sortions de l'aéroport c'est la voierie : un grand boulevard goudronné à partir duquel partent des petits chemins en terre battue plus ou moins cabossés.
En tant que piétons, nous avons été surpris par l'absence de trottoirs. Sur les grands boulevards (goudronnés), ce sont seulement de grandes dalles qui font office de trottoir. Parfois certaines sont bancales voir complétement tombées dans le trou. C'est d'ailleurs ce qui nous a permis de comprendre que ces dalles recouvraient les égouts !
On a finalement compris que les déplacement des Togolais se font très peu à pied mais plutôt en voiture, moto ou zem (moto-taxi) .
Il ne faut pas être surpris par le bruit des klaxons en permanence. Ce sont les taxis qui klaxonnent pour tenter de nous interpeler, et nous conduire au lieu où nous souhaitons nous rendre. Mais ce n'est pas leur seule raison de klaxonner ! Au feu, il y a un décompte pour informer quand est-ce que ça passe au vert ou au rouge, et il y a intérêt à démarrer au quart de tour sinon on se fait klaxonner. Comme dit sœur Anne Joseph :"Les Togolais sont très patients sauf quand ils conduisent" Les motos, elles, klaxonnent aussi pour informer de leur présence de leur volonté de passer , les camions pour informer qu'ils sont lancés et qu'ils ne s'arrêteront pas pour laisser passer piétons, motos ou voitures!
Au bruit des klaxons s’ajoute les chants, les rires, les poules qui caquètent, le muezzin, les avions (une dizaine par jour!), les sonos... même les vendeurs de yaourts glacés sont munis de leur klaxon particulier (genre le pouët pouët des vélos d'enfants !).
Lomé est une ville qui s’entend, une ville qui vit.
La végétation y est très variée. Entre les palmiers, les arbres du voyageurs, les hibiscus, les cocotier et tant d’autre. Cela nous offre des paysages magnifiques et tous différents.
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